Pourparlers inter-libyens au Maroc: « Nous ne quitterons pas Skhirat sans parvenir à un accord » (président de municipalité)
Le président de la municipalité d’Ajdabia, Salem Jadran, s’est dit « très optimiste » vis-à-vis du présent round des pourparlers politiques inter-libyens qui se tient à Skhirat, notant que « nous ne quitterons pas Skhirat sans parvenir à un accord et parachever le processus de règlement politique global » .
Revenant sur les principaux points abordés avec M. Leon, M. Jadran a relevé que cette rencontre a été l’occasion de confirmer le début des discussions sur la formation du gouvernement d’entente nationale lors de la prochaine réunion avec l’émissaire onusien.
A cet égard, le président de la municipalité d’Ajdabia a salué l’adhésion du Congrès Général National (CGN) aux pourparlers de Skhirat, laquelle constitue, certes, "un atout et mérite tout notre respect" , ajoutant que les négociations de Skhirat sont l’unique issue à la crise qui secoue le pays.
"Le processus de règlement politique se poursuivra dans tous les cas et nous demeurons convaincus que nous parviendrons à un accord d’ici le 20 février, date limite définie par l’0NU" , a-t-il conclu.
Les pourparlers politiques inter-libyens ont repris vendredi matin à Skhirat en présence des différentes parties belligérantes, y compris le CGN qui n’avait pas pris part aux deux derniers rounds des pourparlers tenus à Skhirat.
Ce nouveau round des pourparlers politiques s’articulera notamment sur la discussion des annexes à l’Accord de Skhirat et sur la formation d’un gouvernement d’entente nationale.
La ville de Skhirat a abrité en juillet dernier le paraphe d’un accord entre les différentes parties présentes, y compris les chefs des partis politiques, qui ont pris part au 6è round des pourparlers politiques inter-libyens sous les auspices de Bernardino Leon, mais en l’absence des représentants du CGN.
Le Maroc abrite depuis mars dernier le Dialogue inter-libyen qui réunit des représentants du Parlement de Tobrouk, du CGN basé à Tripoli, des "indépendants" composés de personnalités civiles, d’intellectuels, de juristes et d’hommes d’affaires en plus de représentants d’associations féminines.