"Je crois que la principale cause de la montée du Front national est liée à la façon dont l’UE exerce aujourd’hui une pression considérable sur des gouvernements démocratiquement élus", a-t-il estimé. "Vous avez le président de la Commission européenne qui dit ‘tous ceux qui sont anti-mondialisation, c’est des réactionnaires’, c’est-à-dire (ce sont) des gens qui aujourd’hui ont institutionnalisé l’Union européenne comme anti-peuples européens", a-t-il poursuivi.
Selon lui, "finalement, l’Union européenne ne bouge pas, elle est immobile, paralytique. Elle ne répond à aucune des aspirations populaires (en Europe), sur le terrain industriel, sur le terrain économique, sur le terrain budgétaire, et finalement, ça donne raison à tous les partis souverainistes, j’allais dire anti-européens, de l’UE".