Pour les beaux yeux du Polisario, Alger enflamme ses relations !

Il y certainement une interrogation qui doit interpeler les citoyens Algériens: qu’est-ce qui justifie que leur gouvernement enflamme toutes ses relations avec son environnement maghrébin et européen au point de mettre en danger leur sécurité économique et politique ?

La seule explication derrière cette attitude est le soutien aveugle, irraisonné des autorités politico-militaires algériennes à l’aventure séparatiste du Polisario. On savait ce dossier essentiel au point de devenir unique colonne vertébrale de la diplomatie algérienne, on ignorait jusqu’à présent que les maîtres d’Alger étaient prêts à brûler tous les vaisseaux pour les beaux yeux du Polisario.

Cette attitude pyromane et suicidaire est d’autant plus incompréhensible qu’officiellement l’Algérie considère l’affaire du Polisario comme une affaire entre les habitants du Sahara et le Royaume du Maroc. Par conséquent l’Algérie refuse d’être perçue comme une partie prenante de ce conflit au point de refuser de participer aux tables rondes sur la question préconisée par les Nations unies.

Un pays qui refuse d’être considéré comme une partie prenante dans un conflit territorial devrait observer une neutralité par rapport à ses portées politiques et diplomatiques. Or que L’Espagne, ancienne puissance coloniale, soutienne de manière souveraine la souveraineté du Maroc sur son Sahara, est perçu par Alger comme une menace vitale pour sa sécurité et ses intérêts.

D’où cette réaction de revoir les liens d’amitiés et de voisinage avec l’Espagne et de geler la coopération économique et bancaire. Cette décision était tellement inattendue, injustifiée et disproportionnée qu’elle a provoquée une terrible onde de choc sur l’ensemble du territoire européen. La commission européenne Bruxelles s’est clairement exprimée en faveur d’un soutien solidaire avec l’Espagne et d’une incompréhension irritée à l’égard de l’attitude algérienne.

Aujourd’hui le discours européen envers l’Algérie se limite à une invitation ferme à revoir ce halo de rupture prôné par Alger à l’égard de l’Espagne . Demain l’équation peut changer. Ce comportement de défi et de rupture à l’égard des Espagnols est de nature à provoquer une remise en cause générale de l’ensemble des rapports de l’Union européenne à l’égard de l’Algérie.

Pour défendre la cause perdue des séparatistes du Polisario, Alger coupe ses relations diplomatiques avec le Maroc, gèle les relations de bon voisinage avec l’Espagne et provoque des tensions avec l’Espagne. La récente charge algérienne sur la Tunisie a pour origine une découverte algérienne selon laquelle le président tunisien s’apprêterait à rejoindre le club de plus en plus large des pays qui reconnaissent la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Isolement de plus en plus flagrant, agressivité assumée à l’égard du voisinage, le régime algérien est en train d’incarner à merveille les postures d’un Etat voyou comme le sont déjà les régime iraniens ou nord-coréen.  Ce choix politique inspiré par la seule haine à l’égard du Maroc est de nature à lui attirer les foudres de la communauté internationale. Il apparaît non seulement comme un pays qui menace, bloque les efforts de paix dans la région mais comme un acteur nocif qui menace la stabilité internationale.

Pour défendre la mésaventure séparatiste du Polisario, le régime algérien joue les intérêts vitaux de son peuple. Qu’importe que l’économie algérienne soit durement impactée par l’isolement régional qui se tisse autour de son territoire. Qu’importe que le pouvoir d’achat des Algériens soit au plus bas et qu’ils affrontent au quotidien une rareté de produits de consommation jamais atteinte. Le régime algérien s’arc-boute sur le Polisario avec un  dangereux aveuglement.

Pour le Maroc, cette attitude irrationnelle algérienne à l’égard de l’Espagne est une aubaine politique. Elle pourrait encourager les pays européens à clarifier leurs positions sur le Sahara et sortir de la zone grise longtemps cultivée par les capitales européennes.

Demain,  pour que l’équation politique régionale soit claire et irréversible, l’Union européenne pourrait formuler une position qui avaliserait  la reconnaissance officielle de la souveraineté du Maroc sur le Sahara . Cela pourrait servir de réponse politique à la multiplicité des menaces et des chantages pratiqués par les régime algérien à l’égard de son voisinage sous prétexte de défense le Polisario.

Il s’agirait en fait de mettre un terme définitif  à une confusion longtemps entretenue par des acteurs ayant un intérêt particulier à entretenir  le feu  de la discorde dans la région.

 

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