Pour la pyromane Agnès Cerighelli, « L’Islam est l’Anti-Christ »

En évoquant le « séparatisme islamiste », le président Emmanuel Macron a omis de mettre en garde aussi contre le « séparatisme identitaire », incarné entre autres par l’élue et candidate à la mairie de Saint-germain en Laye, Agnès Cerighelli.

Malgré ses démêlés judiciaires pour propos homophobes et islamophobes, Agnès Cerighelli continue tranquillement de déverser sa haine de l’islam et des musulmans sur les réseaux sociaux.

Dimanche 23 février, l’élue controversée tweete : « L’Islam est l’Anti-Christ ». Ce terme « désigne parfois un individu, souvent monstrueux et maléfique, parfois un groupe ou un personnage collectif qui tente de se substituer à Jésus-Christ », selon Wikipedia.

Et de poursuivre : « Il doit être bouté hors de France car la France est la fille aînée de l’Eglise catholique et une terre chrétienne depuis le baptême de Clovis 1er, roi des Francs ». Si ce n’est pas un appel à une guerre de religions, cela y ressemble fort bien.

 

L’élue va encore plus loin en condamnant les chrétiens à l’apostasie pour tout supposé  soutien à la construction d’une mosquée.

Au Moyen Age, au temps de l’Inquisition, l’apostasie pouvait mener au bûcher. L’élue prône-t-elle un retour au Moyen Age ?

Pour illustrer sa haine de l’islam, l’élue de la République ne se gêne pas pour avancer le chiffre fantaisiste et mensonger de 6900 mosquées construites grâce à des « Maires véreux qui nient les racines chrétiennes de la France ».

L’élue est déjà visée par une procédure judiciaire après que Jean-Jacques Brot, le préfet des Yvelines et Arnaud Péricard, le maire (DVD) de Saint-Germain-en-Laye ont fait un signalement au procureur de Versailles pour des propos islamophobes tenus, encore sur Twitter en décembre 2019.

Le 16 février 2020, le ministre de l’intérieur en personne, Christophe Castaner, a déclaré avoir saisi la justice pour « provocation à la haine » suite à la diffusion de nouveaux messages sur le réseau social.

« Vouloir que Paris et Marseille soient dirigées par des Maghrébines de confession musulmane, c’est trahir la France, son identité et son histoire », avait notamment écrit Agnès Cerighelli en référence aux candidatures de Rachida Dati (LR) et de Samia Ghali (PS) à Paris et Marseille.

« S’habituer à ce genre de dérapage, rester impassible face à des propos aussi répugnants, c’est faire gagner la haine et reculer la République », avait dit Christophe Castaner.

 

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