Les parties au conflit en Libye suspendent leur participation au dialogue de Genève
Les parties au conflit en Libye ont annoncé, lundi, avoir suspendu leur participation aux pourparlers prévus mercredi à Genève à l’initiative de l’ONU.
Le Haut conseil d’Etat (Sénat), qui soutient le Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, a indiqué qu’il préférait attendre qu’un progrès soit réalisé dans les négociations militaires.
Pour sa part, le Parlement basé dans l’Est du pays qui appuie le maréchal Khalifa Haftar a annoncé qu’il ne participerait pas à la réunion parce que la mission de l’ONU en Libye (Manul) n’a pas approuvé la totalité de ses 13 représentants.
Selon la Manul, une Commission militaire conjointe constituée de dix hauts responsables militaires (cinq pour chaque camp) s’est réunie jusqu’à dimanche à Genève et elle est parvenue à un « projet d’accord de cessez-le-feu » qui doit être finalisé en mars.
« Les deux parties ont convenu de présenter le projet d’accord à leurs dirigeants respectifs pour de nouvelles consultations et de se réunir à nouveau le mois prochain pour reprendre les discussions », a indiqué la même source dans un communiqué.
Plongée dans le chaos depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est aujourd’hui déchirée par un conflit civil entre le gouvernement du GNA, reconnu par l’ONU, et les forces du maréchal Khalifa Haftar, basées dans l’Est libyen.