Le taux de chômage est proche de 25% de la population active en Espagne et dépasse 50% chez les jeunes de moins de 25 ans.
Le plan prévoit notamment de ramener l’impôt sur les sociétés de 30% à 25%. Des crédits seront octroyés aux petites et moyennes entreprises. L’investissement sera favorisé dans les secteurs de la recherche, des économies d’énergie, du transport et la production industrielle.
Dans le courant du mois de juin, le gouvernement devrait adopter une réforme globale de la fiscalité, a précisé le chef du gouvernement.
"L’idée générale est de baisser les impôts. Nous voulons que les familles aient davantage d’argent en poche, relancer la consommation, améliorer la compétitivité de l’économie tout entière, renforcer l’épargne et contribuer à la création d’emplois", a déclaré Mariano Rajoy.
Une réduction des cotisations sociales a déjà été approuvée cette année pour les sociétés qui embauchent.
Le chef du gouvernement a également fait savoir qu’une baise de la fiscalité était prévue pour les contribuables à revenus moyens ou faibles.
Le Fonds monétaire international a estimé cette semaine dans un rapport que l’Espagne devait augmenter ses recettes fiscales pour protéger ses services publics et faire davantage d’efforts pour réduire son déficit budgétaire afin d’assurer la pérennité de la reprise économique.