Pékin s’engage à réduire la pollution aux particules fines

Pékin, l’une des capitales les plus polluées au monde, va prendre des mesures pour réduire la pollution aux particules fines PM2,5 de près de 30 % d’ici 2020, a indiqué jeudi le gouvernement local.

Les autorités vont réduire le taux des particules PM2,5 dans l’atmosphère de la capitale de 70 mg par mètre cube d’air à 50 mg d’ici 2020, précise le gouvernement local dans son plan de réduction de la pollution atmosphérique.

Au début de l’année, les autorités locales ont commencé à dévoiler la quantité des particules fines présentes dans l’atmosphère, une décision qui intervient après la colère des internautes chinois concernant la mesure de la qualité de l’air dans la capitale, habituée au brouillard étouffant.

Les microblogueurs ont, depuis fin 2011, critiqué la différence parfois très prononcée entre les résultats de la qualité de l’air publiés par la station météorologique de la capitale et ceux de l’ambassade des Etats-Unis à Pékin, qui calcule de façon indépendante le degré de qualité de l’air.

Selon le rapport, les particules PM2,5 dans l’atmosphère de la capitale sont principalement causées par la consommation de charbon, les émissions des automobiles et les poussières générées par les chantiers.

Les autorités locales ont également pris une série de mesures pour lutter contre la pollution à Pékin, notamment l’établissement d’un système de télédétection par satellite pour observer la condition générale de l’air, le retrait des vieilles automobiles, la limitation de la consommation totale annuelle de charbon et la plantation d’arbres.

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