Obama et Poutine étalent leurs divergences sur la crise en Syrie

Les présidents américain et russe, Barack Obama et Vladimir Poutine, ont étalé leurs divergences, mardi au terme de leur participation au sommet du G20 au Mexique, sur la meilleure manière de résoudre la crise en Syrie.

Dans des conférences de presse séparées, Obama a jugé "impossible" une solution de la crise syrienne au moment où le président Bachar Assad demeure au pouvoir, alors que Poutine estime qu’un changement de régime n’était pas une condition sine qua non pour la restauration de la paix en Syrie.

Le chef de la Maison Blanche a affirmé qu’il  »ne voit pas un panorama dans lequel Bachar Assad reste au pouvoir tout en ayant une baisse de la violence".

Il a ajouté avoir évoqué la crise syrienne avec les dirigeants russe et chinois, qui se sont montrés, selon lui, conscients des risques d’une guerre civile en Syrie.

La Russie et la Chine sont les principaux soutiens du pouvoir syrien au sein du Conseil de sécurité.

Toutefois, Poutine a invité les parties au conflit en Syrie à négocier d’urgence un retour de la paix sans qu’il y ait obligatoirement un changement à la tête de l’Etat syrien.

 »Nous estimons que personne n’a le droit de décider qui peut ou non gouverner un peuple », a-t-il lancé, en allusion aux exigences occidentales de voir Bachar Assad quitter le pouvoir en Syrie.

Poutine a rappelé dans ce sens, en allusion à la Libye, que des pays en Afrique du nord sont confrontés à la violence en dépit de changement de régimes.

Obama et Poutine, qui ont eu lundi à Los Cabos une première réunion consacrée à la crise syrienne, avaient appelé à un "arrêt immédiat de l’effusion de sang" en Syrie.

Ils ont indiqué avoir rencontré de "nombreux points d’accord" sur la Syrie et qu’il revenait au "peuple syrien de choisir son avenir de manière démocratique et indépendante".

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