Nasser Bourita souligne la contribution du Royaume dans la sécurité et la stabilité en Afrique
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, s’est réjoui de l’élection du Maroc pour un second mandat de trois ans au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine, mettant en avant la contribution du Royaume dans la sécurité et la stabilité en Afrique.
« Le Maroc a rejoint le CPS de l’UA en partant du principe que sa contribution dans la sécurité et la stabilité en Afrique, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de cet organe de l’organisation panafricaine, représente une position constante et inchangée depuis plusieurs années », a réaffirmé le ministre lors d’une conférence de presse au siège de l’UA en marge de la 35eme session ordinaire du Sommet de l’Union.
Le Maroc est l’un des premiers pays à participer aux opérations de maintien de la paix en Afrique et dispose, aujourd’hui, d’une force de maintien de la paix en République centrafricaine et en République démocratique du Congo. Le Royaume avait déployé aussi une force de maintien de la paix en Somalie, en Côte-d’Ivoire et en Angola, a souligné M. Bourita devant les médias nationaux et internationaux.
Le ministre a noté que le Maroc a été élu au CPS avec une majorité très confortable malgré les manœuvres et les tentatives qui ont été vouées à l’échec, saluant dans ce sens la sagesse africaine qui prévaut toujours.
« Le Royaume du Maroc, dans les trois prochaines années, œuvrera afin d’apporter sa contribution au Conseil de Paix et de Sécurité et continuera à travailler sur la réforme du Conseil afin qu’il fonctionne en tant que mécanismes d’alerte précoce, de diplomatie préventive et de résolution des crises, au lieu d’être un organe de réaction et de diffusion de communiqué », a-t-il poursuivi.
Ce conseil était auparavant exploité avec ses rapports et ses directives, en dehors du cadre dans lequel il devait opérer, pour servir les agendas et contrer les intérêts du Maroc, a déploré le ministre, assurant qu’aujourd’hui le Royaume est au centre du conseil et défendra, donc, ses intérêts par lui-même.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, représente le roi Mohammed VI à cette 35eme session du Sommet placée cette année sous le thème «Bâtir une résilience en matière de sécurité nutritionnelle sur le Continent africain : renforcer l’agriculture, accélérer le développement socioéconomique et du capital humain».