Les rapports de l’Union africaine (UA) ne contiennent cette année aucune référence à la question du Sahara marocain, a affirmé samedi à Addis-Abeba, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.
Dans trois rapports dans lesquels la question du Sahara marocain était souvent évoquée, il n’y a eu aucune indication sur la cause nationale, a relevé M. Bourita lors d’une conférence de presse au siège de l’UA en marge de la 35eme session ordinaire du Sommet de l’organisation panafricaine.
Le ministre a cité dans ce sens les rapports de la Commission africaine sur les droits de l’homme, du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et sur la situation humanitaire.
Le rapport sur la situation humanitaire en Afrique, qui a été toujours exploité pour n’aborder qu’un seul point de vue sur le sujet, est devenu désormais un rapport avec beaucoup d’équilibre et très objectif. Autant d’acquis qui confortent la vision du Maroc pour l’Union Africaine en ce qui concerne la question du Sahara marocain, c’est-à-dire que le dossier relève du ressort exclusif des Nations Unies, a réaffirmé M. Bourita.
“Quiconque a voulu pousser l’Union africaine vers cette question avait un agenda spécial et voulait réaliser à Addis-Abeba ce qu’il ne pouvait pas faire à New York”, a fait remarquer le ministre.
“Aujourd’hui, une harmonie sera créée entre New York et Addis-Abeba. La même perspective, la même logique. La référence, c’est les résolutions du Conseil de sécurité. La référence, c’est la voie onusienne. L’Union africaine, comme toute organisation régionale, apporte son soutien et accompagne les efforts déployés par les Nations Unies”, a soutenu le ministre.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, représente le Roi Mohammed VI à cette 35eme session du Sommet placée cette année sous le thème “Bâtir une résilience en matière de sécurité nutritionnelle sur le Continent africain : renforcer l’agriculture, accélérer le développement socioéconomique et du capital humain”.