Alors que la Commission européenne s’apprête à présenter les obligations des pays de l’UE dans le cadre de ce Pacte, Varsovie multiplie les démarches auprès des États membres pour les convaincre de sa position.
La Pologne a accueilli plusieurs représentants de l’UE ainsi que des ministres de l’Intérieur des États membres, afin de les convaincre que « ce Pacte doit tenir compte de notre situation spécifique », a affirmé le sous-secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur, Maciej Duszczyk, cité par des médias.
En février dernier, le Premier ministre Donald Tusk avait souligné, à l’issue de ses entretiens avec la Présidente de la Commission européenne, Ursula von Der Leyen, que la Pologne ne mettrait pas en œuvre le pacte sur la migration et l’asile d’une manière qui se traduirait par des quotas de migrants supplémentaires.
Il a avancé que son pays accueille près de deux millions de réfugiés en provenance d’Ukraine, ce qui met la Pologne dans une situation particulière.
Depuis juin 2023, la Pologne a accueilli 1,6 million de réfugiés ukrainiens, ce qui en fait l’un des principaux pays d’accueil en Europe après l’Allemagne, selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés.
