Dans un entretien publié mardi par le journal "Akhbar Al-Yaoum", le ministre a fait état de données relatives aux activités et positions de ces détenus, ajoutant que si ces positions sont responsables et sages cela encouragerait à résoudre ce dossier par une grâce à un nouveau groupe.
Si aucun développement n’intervient à ce niveau, il sera difficile de résoudre ce dossier dans un proche avenir, a-t-il ajouté.
Soulignant le droit des détenus salafistes à exercer leurs droits et obligations sans aucune tutelle sauf leur conscience et le respect des lois, le ministre s’est dit confiant que leur sagesse leur permettra d’exercer ces droits et libertés avec responsabilité, notant que les années passées en détention ont montré que les concernés ont pris conscience de cette question, à travers leurs positions.
La libération de trois chioukhs de la salafia jihadia, grâciés par le Roi Mohammed VI, à l’occasion de l’Aid Al-Mawlid Annabaoui, est intervenue suite à une requête adressée au Souverain par le ministre de la Justice et des libertés en coordination avec le chef de gouvernement, a rappelé M. Ramid.
Le ministre a également indiqué que les positions exprimées par ces détenus lui ont donné confiance que le souverain répondra favorablement à la demande de grâce.
"J’ai demandé la grâce royale au profit de ces chioukhs sur la base de ma connaissance parfaite de leurs dossiers", a ajouté le
ministre, soulignant que la grâce royale restait la seule solution possible.