Le président Emmanuel Macron a « demandé pardon » lundi au nom de la France aux harkis, auxiliaires musulmans ayant combattu aux côtés de l’armée française durant la Guerre d’Algérie, annonçant l’adoption prochaine d’une loi « de réparation ».
« Aux combattants, je veux dire notre reconnaissance; nous n’oublierons pas. Je demande pardon, nous n’oublierons pas », a déclaré le président lors d’une cérémonie d’hommage à Paris. « L’honneur des harkis doit être gravé dans la mémoire nationale », a-t-il ajouté.
A quelques jours du 25 septembre – journée d’hommage national aux Harkis instaurée en 2001 – Macron a accueilli lors d’une « réception » à l’Élysée les « porteurs de cette mémoire si particulière ».
Quelque 300 personnes, issues notamment d’associations de Harkis, de la « mémoire », « d’anciens combattants » ont été conviées.
Le président doit à cette occasion décorer Salah Abdelkrim (un représentant harki blessé au combat), François Meyer (un officier français qui a organisé le rapatriement «de plusieurs centaines de Harkis en désobéissant aux ordres») et Bornia Tarall (une fille de Harki , militante de l’égalité des chances et de la diversité).