Ces soldats portés disparus sont vraisemblablement morts pendant le coup d’Etat avorté d’avril dernier, selon HRW. Ils ont été vus, pour la dernière fois en pleine nuit, les yeux bandés et les mains attachées. Les détenus auraient été battus, poignardés, brûlés et certains abusés sexuellement.
Le capitaine Amadou Sanogo soutenu par un groupe de soldats a renversé le président démocratiquement élu Amadou Toumani Touré. Ils ont ensuite remis le pouvoir à un gouvernement intérimaire, mais ils exercent encore largement leur emprise sur le pays.
Human Rights Watch appelle le gouvernement malien à enquêter sur ces cas de disparition et de torture.