"Oh oui, il est une cible. Il ne devrait y avoir aucun doute là -dessus", a répondu l’élue démocrate Dianne Feinstein interrogée par la télévision CBS pour savoir si les Etats-Unis devaient chercher et trouver cet homme.
"Il pourrait être en Syrie ou quelque part en Irak", a ajouté la sénatrice qui fut au sein du Congrès sortant (2013-2015) la présidente de la commission sénatoriale à l’origine du rapport choc sur la torture pratiquée dans les années 2000 par la CIA contre des détenus soupçonnés d’actes de "terrorisme".
L’homme, devenu l’incarnation de la cruauté du groupe EI, que l’on voit dans plusieurs vidéos de décapitations d’otages occidentaux, toujours vêtu de noir, masqué et couteau à la main, serait selon plusieurs médias et experts un informaticien britannique londonien de 26 ou 27 ans né au Koweït du nom de Mohammed Emwazi.
Il est apparu pour la première fois sur une vidéo à l’occasion de l’exécution du journaliste américain James Foley, en août 2014. Il a ensuite présidé aux décapitations de Steven Sotloff, du travailleur humanitaire britannique David Haines, du chauffeur de taxi de Manchester Alan Henning, de l’Américain Abdul-Rahman Kassig puis des otages japonais Haruna Yukawa et Kenji Goto.
Le Premier ministre David Cameron a refusé vendredi de confirmer l’identité de "Jihadi John" tout en affirmant que tout serait fait "pour mettre hors d’état de nuire" pareils criminels.