"Il faut que les entreprises marocaines s’intéressent au secteur des énergies renouvelables. Il faut qu’elles se rendent compte qu’il y a des opportunités à saisir", a souligné M. Mouline dans un entretien publié vendredi par le site français dédié à l’actualité économique au Maroc "Usine Maroc" .
M. Mouline, également responsable du pôle partenariat public-privé du comité de pilotage de la COP22, a en outre mis l’accent sur le rôle de ce partenariat en matière de technologies environnementales, soulignant que le secteur privé prend en charge la recherche et développement, innove et fait baisser les prix.
"Si vous prenez l’exemple des énergies renouvelables, en 20 ans, les prix ont été divisés par cinq. Nous avons vu des développements importants se faire au Sud parce que le secteur privé s’y est investi", a-t-il expliqué, relevant que la plus grande partie des projets, surtout ceux liés à l’atténuation (énergies renouvelables pour l’essentiel), se font dans le cadre de partenariats public-privé.
"Nous sommes au Maroc dans un état d’esprit où c’est le secteur privé qui vient investir", a poursuivi M. Mouline, rappelant que le Royaume a une visibilité pour le développement de ce secteur à travers notamment des institutions qui y sont dédiées et des réglementations.
"Le privé est toujours invité à investir mais il faut qu’il ait de la visibilité vu la durée à moyen et long terme des projets", a-t-il insisté, soulignant l’importance de comprendre que si l’on veut mobiliser les financements et les investissements privés, il faut avoir à l’esprit ces règles.
Il a sur un autre registre appelé les pays du sud à adopter une bonne approche permettant d’avoir un secteur privé qui investit tout en veillant à l’existence d’une intégration industrielle.
(Avec MAP)