Les commissions permanentes du parlement arabe examinent au Caire les ingérences étrangères dans les affaires internes des pays arabes
Ces réunions s’inscrivent dans le cadre des préparatifs de la réunion de la troisième session du Parlement arabe au titre de la troisième législature, prévue lundi au siège du Secrétariat de la Ligue arabe au Caire.
Le Maroc a été représenté à ces réunions par une délégation composée de MM. Ahmed Chad, Président de la Commission des affaires économiques et financières au sein du Parlement arabe, Mohamed Bakouri, membre de la Commission des affaires politique et étrangères et de la sécurité, Khadija Hajjoubi, membre de la Commission des affaires sociales et Mohamed Ayyach, membre de la Commission des affaires législatives et juridiques.
Les travaux des réunions des Commissions ont porté sur les développements politiques et sécuritaires dans le monde arabe, l’élaboration d’une stratégie arabe sur les moyens de réaliser la sûreté nucléaire dans la région, ainsi qu’un mémorandum sur l’élaboration d’une vision pour la sécurité alimentaire arabe.
Il a été également question d’examiner un rapport sur la situation sociale dans le monde arabe, des propositions sur l’intégration de l’alimentation scolaire dans les budgets des pays arabes dans le sillage de la crise économique mondiale, la protection des valeurs sociétales dans le monde arabe, ainsi qu’un projet de loi arabe sur la lutte contre la violence familiale.
Sur le volet économique, les participants aux réunion ont examiné le projet de budget du Parlement arabe pour l’exercice financier en cours, le projet de loi arabe sur le renforcement de l’investissement dans les domaines de l’énergie nouvelle et renouvelable dans le monde arabe et les axes du rapport de la situation économique dans les pays arabes pour l’année 2022.
L’ordre du jour comprenait également un rapport sur la situation des droits de l’homme dans le monde arabe, les moyens de faire face aux rapports politisés émanant de certaines parties internationales sur la situation des droits humains dans les pays arabes, ainsi que l’affirmation du refus du Parlement arabe des ingérences étrangères de ces parties dans les affaires internes des pays arabes.