Le sommet historique entre Trump et Kim aura lieu le 12 juin à Singapour

Le 12 juin à Singapour: dans un mois, Donald Trump et Kim Jong Un vont se rencontrer lors d’un sommet historique pour discuter d’un enjeu crucial, la « dénucléarisation » de la Corée du Nord après des mois d’escalade et de tensions.

Le président des Etats-Unis, qui entretenait le suspense sur la date et le lieu de ce tête-à-tête avec le numéro un nord-coréen, en a fait l’annonce jeudi quelques heures après avoir accueilli, près de Washington, trois prisonniers américains tout juste libérés par Pyongyang.

"La rencontre très attendue entre Kim Jong Un et moi aura lieu à Singapour le 12 juin. Nous allons tous deux essayer d’en faire un moment très important pour la Paix dans le Monde !", a-t-il écrit sur Twitter.

Son secrétaire d’Etat Mike Pompeo, qui vient de se rendre dans la capitale nord-coréenne pour préparer le sommet, n’a pas exclu qu’il dure plus d’un jour.

Aucun président américain en exercice n’a rencontré jusqu’ici un dirigeant nord-coréen et les deux pays sont techniquement toujours en guerre depuis la fin du conflit entre les deux Corées en 1953.

Les plus hauts responsables américains en exercice à s’être rendus en Corée du Nord ont été des secrétaires d’Etat: Madeleine Albright en 2000 lors d’un bref dégel sans lendemain sur les dossiers balistique et nucléaire, et Mike Pompeo, qui a ramené jeudi les ex-prisonniers.

Les anciens présidents Jimmy Carter et Bill Clinton ont aussi fait le déplacement à Pyongyang.

Le président américain, qui a annoncé mardi son retrait, malgré le tollé international, de l’accord sur le nucléaire iranien espère démontrer ses qualités de négociateur dans cet autre dossier atomique.

Kim Jong Un s’est dit prêt à négocier la "dénucléarisation" de son pays reclus et frappé par des sanctions internationales draconiennes, infligées en partie en 2017 après une série de tirs de missiles y compris intercontinentaux capables d’atteindre le continent américain, et d’essais atomiques qui avaient fait monter les tensions.

Mais les experts pensent que sa définition de ce terme n’est pas la même que celle de Washington, qui réclame la dénucléarisation "complète, vérifiable et irréversible" de la péninsule coréenne et assure n’être prêt à aucune concession avant d’avoir atteint cet objectif "sans délai".

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