Le vice-Premier ministre turc Besir Atalay a précisé que cette loi n’était pas une déclaration de guerre, mais qu’elle était destinée à être un moyen de dissuasion face à son voisin syrien.
Selon Besir Atalay, la Syrie a reconnu qu’elle était responsable de ce bombardement et elle s’est officiellement excusée pour les morts. D’après lui, Damas a rassuré l’ONU en affirmant qu’"un tel incident ne se reproduira pas".
Un conseiller du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait assuré auparavant que la Turquie n’avait pas l’intention de déclarer la guerre à Damas, qualifiant d’"avertissement" les bombardements de mercredi et jeudi contre son voisin.
Convoqué en session extraordinaire jeudi matin, les députés ont voté, par 320 voix contre 129, en faveur de cette loi qui donne le pouvoir au gouvernement pendant une année d’envoyer des soldats ou des avions de chasse frapper des cibles de l’autre cô té de sa frontière, quand il le juge nécessaire.