La nouvelle carte électorale, qui devrait désormais être promulguée par le gouverneur républicain Greg Abbott, va être modifiée de manière à ce que le vote démocrate soit dilué, une technique de charcutage électoral nommée « gerrymandering ».
« On est en route pour cinq sièges supplémentaires au Congrès et sauver vos droits, vos libertés, et votre pays, lui-même », s’était félicité Donald Trump mercredi sur sa plateforme Truth Social.
Les démocrates en minorité au parlement texan, avaient tenté tant bien que mal de s’opposer à ce projet en fuyant l’Etat début août pour se réfugier à Chicago ou New York, afin qu’un quorum ne soit pas atteint.
Leur départ avait empêché les républicains d’organiser un vote sur le texte pendant plus de deux semaines. Le retour des démocrates a permis l’organisation cette semaine d’un vote sur le texte.
Sur les 38 députés du Texas à la chambre basse du Congrès à Washington, 25 sont actuellement républicains. La Maison Blanche espère en avoir 30 l’année prochaine.
Face à cette initiative texane, la Californie, gouvernée par le démocrate Gavin Newsom, a lancé les démarches pour redécouper sa propre carte, en faveur des démocrates.
Le gouverneur de 57 ans a proposé une carte californienne qui pourrait offrir à son parti cinq autres élus au Congrès, permettant ainsi de compenser les pertes au Texas.
Le Parlement californien a ainsi adopté jeudi une résolution pour l’organisation d’un référendum en novembre, et qui, en cas d’approbation, redonnerait aux élus le pouvoir de redessiner les circonscriptions, à la place d’une commission indépendante, comme c’est le cas depuis 2010.
