Le Kenya en état d’alerte contre la fièvre jaune
Le Kenya a décrété l’état d’alerte suite à une flambée de fièvre jaune dans le nord de l’Ouganda, tuant 51 personnes jusqu’à présent, a affirmé mardi à Nairobi le directeur de la Santé publique, Shanaaz Sharif.
Après avoir assuré que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour contrer cette pandémie, il a dit que le ministère a dépêché des agents de santé dans les districts de Turkana et Pokot qui partagent une frontière commune avec l’Ouganda.
"Un nouveau défi est apparu en raison de la grave sécheresse actuelle que connaît le Nord du Kenya, qui a incité de nombreux éleveurs kenyans dans le district de Turkana à traverser la frontière vers l’Ouganda en quête de pâturage", a fait observer le responsable de la santé.
Un total de 206 cas ont été détectés dans 12 districts dans le nord de l’Ouganda, où 51 décès ont été confirmés par les autorités jusqu’à présent.
La fièvre jaune, transmise par des moustiques infectés, a été détectée la dernière fois en Ouganda il y a 40 ans. A la différence du paludisme, elle est transmise par un type de moustique qui est actif uniquement pendant la journée.