Le document, présenté par le ministre de la Justice Keisuke Suzuki, souligne l’absence de stratégie unifiée concernant les étrangers et appelle à examiner l’impact social, les risques de tensions et les modalités de gestion quantitative du nombre de résidents.
Actuellement, un plafond de 820.000 personnes est fixé pour les titulaires de visas de travail qualifié sur la période de cinq ans débutée en avril 2024. Un nouveau dispositif de visas pour stagiaires techniques doit entrer en vigueur en 2027, également assorti de limites numériques.
Le rapport préconise aussi d’envisager des plafonds temporaires pour d’autres catégories de résidence si l’augmentation du nombre d’étrangers devait générer des tensions sociales jugées excessives.
Le débat intervient alors que le Japon a connu une hausse de 10,5% du nombre de ressortissants étrangers en 2024, atteignant 3,8 millions de personnes, soit environ 3% de la population totale.
