"Nous nous prononçons en faveur de l’unification du Maghreb Arabe et d’un règlement juste de la question du Sahara. Nous sommes contre la création de micro-Etats", a affirmé M. Belhaj dans un entretien jeudi au quotidien "Al Massae", considérant que "la chute du régime autoritaire de Kadhafi promet des jours meilleurs pour l’intégration maghrébine".
Il a souligné que les pères fondateurs du mouvement national au Maghreb étaient "des unionistes de premier ordre", rappelant que "le communiqué du premier novembre 1954 réaffirmait l’attachement de l’Algérie à l’indépendance, dans le cadre d’un Maghreb Arabe unifié". Au même titre que la Tunisie, le Maroc a apporté un soutien actif à l’Algérie dans sa révolution contre l’occupation, à l’heure où il n’y avait guère de conflit autour du Sahara, a argué Ali Belhaj.
"S’il s’avère aujourd’hui qu’une région au Maroc, en Algérie ou en Tunisie subit un quelconque préjudice, il faudra alors y remédier en s’inscrivant dans une logique de justice et de développement, sans aller jusqu’à la séparation", a-t-il estimé.