"Au cours des prochains jours nous allons rencontrer Macron, Merkel, Rajoy et la Première ministre britannique Theresa May", chefs d’Etat ou de gouvernement qui ont vertement critiqué M. Maduro ces dernières semaines, a écrit Julio Borges sur son compte Twitter.
L’épouse de Leopoldo Lopez, l’un des principaux opposants vénézuéliens, devait l’accompagner mais a annoncé qu’elle ne pourrait participer au voyage, son passeport lui ayant été confisqué.
"Il m’est interdit de quitter le pays. La dictature tente d’empêcher que nous fassions une importante tournée internationale", a écrit Lilian Tintori sur Twitter.
M. Macron a qualifié mardi de "dictature" le régime du Venezuela, pays plongé depuis des mois dans une profonde crise économique, politique et institutionnelle.
L’Allemagne avait quant a elle dénoncé comme non démocratique l’élection d’une Assemblée constituante fin juillet.
L’Espagne et le Royaume-Uni ont eux aussi critiqué la mise en place de cette Constituante, comme l’ont fait une dizaine de pays latino-américains, les Etats-Unis ou encore l’Union européenne.
Cet organisme dont les membres sont issus du chavisme, le courant au pouvoir, s’est emparé des pouvoirs législatifs de l’Assemblée nationale, contrôlée par l’opposition depuis la fin 2015.
Nicolas Maduro, très impopulaire dans les sondages, est confronté à des manifestations régulières de l’opposition qui réclame sa démission.
Près de 130 personnes ont été tuées en quatre mois de manifestations contre le gouvernement.
afp