l’administration d’un vaccin différent pour la dose de rappel semble être plus efficace, selon EMA
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a estimé, jeudi, que l’administration d’une dose de rappel d’un vaccin anti-Covid différent de celui injecté pour les premières doses pourrait susciter une réponse immunitaire plus forte.
« Nous constatons quelques résultats prometteurs dans des études qui confirment que cette approche suscite, avec certaines combinaisons de vaccins, une réponse immunitaire plus forte que lorsque le même vaccin est utilisé pour une injection supplémentaire », a indiqué Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale à l’EMA, lors d’une conférence de presse.
L’Agence devra encore trancher si elle va s’aligner sur une décision de l’Agence américaine des médicaments (FDA) qui a autorisé mercredi l’injection d’un vaccin différent pour la dose de rappel de celui utilisé pour les premières injections.
Selon M. Cavaleri, les vaccins à ARN messager (Pfizer/BioNTech et Moderna) administrés en dose de rappel « semblent fonctionner beaucoup mieux » pour stimuler les défenses immunitaires « et sont capables de susciter une réponse immunitaire vraiment forte ».
L’EMA a approuvé le 4 octobre l’administration d’une troisième dose du vaccin Pfizer/BioNTech contre le coronavirus aux personnes âgées de plus de 18 ans, au moins 6 mois après la 2ème dose. Une étude rendue publique jeudi par l’alliance germano-américaine fait ressortir qu’une troisième dose de son vaccin est efficace à 95,6% contre les formes symptomatiques de la maladie.
L’Agence européenne des médicaments doit par ailleurs décider le 25 octobre si elle approuve les rappels avec le vaccin Moderna.
L’EMA se penchera ensuite dans les semaines à venir sur l’administration du vaccin Pfizer/BioNTech aux enfants âgés de 5 à 11 ans. Pour l’instant, aucun vaccin n’a été autorisé pour cette catégorie d’âge.