De nombreux sites miniers se trouvent dans des zones "post-conflit", mais la production provenant de ces zones est mélangée avec celle des zones de conflit, "particulièrement dans les grandes villes de négoce de l’est de la RDC et dans les pays de transit: Ouganda, Burundi et Tanzanie", a souligné le rapport du groupe des experts onusiens, cité par le site Internet de "MediaCongo".
En outre, estime la même source, la quasi-totalité de l’or produit en RDC est traitée en Ouganda, "principal pays de transit" avant que le minerai précieux ne soit acheminé illégalement en dehors de la RD-Congo, ajoutant que ce trafic fait perdre à la RDC et à l’Ouganda des "millions de dollars annuellement".
Selon le rapport, la valeur de l’or exporté clandestinement du Congo en 2013 est estimée à des montants oscillant entre 383 et 409 millions de dollars, précisant que le gouvernement congolais a perdu entre 7,7 et 8,2 millions de dollars en taxes au cours de l’année précédente.
Les principales villes de négoce pour l’exportation illégale d’or dans l’est de la RDC sont Bukavu (chef-lieu de la province du Sud-Kivu), Butembo (au Nord-Kivu), Bunia (chef-lieu du district de l’Ituri, en province Orientale), Ariwara (même district) et Kisangani (capitale de la province Orientale).