
Arrêté le 19 mars dernier, Ahmed Kaddaf Al-Dam, qui fut émissaire spécial de la Libye à l’ambassade du Caire, avait saisi la justice pour l’annulation de cette décision qui représente "une menace pour sa vie".
La cour a annulé cette décision en se référant aux conventions et chartes internationales, signées par l’Egypte, et qui assurent la protection des étrangers.
Portant la nationalité égyptienne, l’ancien responsable libyen figurait, aux côtés d’Ali Maria, ancien ambassadeur de Libye en Egypte, et Mohamed Ibrahim Mansour, ancien directeur d’un fonds libyen, sur une liste établie par Interpol.
Le procureur général égyptien avait ordonné leur placement en détention provisoire pour une période de 30 jours "en attendant une enquête portant sur plusieurs chefs d’accusation".
Le cousin de Kadhafi est recherché pour contrefaçon, faux, fraude et blanchiment d’argent, alors que Mansour pour corruption.