Il suffit juste de remonter à 2009 au temps de l’ex-président tunisien Ben Ali. La journaliste avait décidé de publier un livre avec Nicolas Beau sous le titre « La Régente de Carthage, main basse sur la Tunisie », dans lequel elle avait dénoncé l’emprise mafieuse de Leila Trabelsi. Or, selon le chroniqueur de politique étrangère d’I-Télé, Olivier Ravanello, la journaliste avait tenté de monnayer son livre auprès du régime tunisien.
« Ben Ali avait lui même dit que Catherine Graciet avait essayé de le faire chanter et qu’il n’avait pas répondu, estimant qu’il était plus fort que cela », révèle Olivier Ravanello. Mais, a-t-il précisé, « personne à l’époque n’avait écouté le président tunisien ».
Ce matin pour se défendre de l’accusation du chantage contre le roi du Maroc, Catherine Graciet a reconnu avoir eu un « accès de faiblesse » face à deux millions d’euros. « C’est humain, non ? » , dit-elle…