La CAF exige une enquête après la bousculade mortelle à l’entrée du stade d’Olembé de Yaoundé

La Confédération africaine de football (CAF) a délocalisé en catastrophe un quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations et exigé du Cameroun une enquête approfondie mardi, au lendemain de la bousculade qui a fait huit morts à l’entrée du grand stade d’Olembé de Yaoundé.

« Je dis que la rencontre prévue dimanche au stade d’Olembé (un quart de finale, NDLR) n’aura pas lieu, elle se jouera au stade Ahmadou Ahidjo », a déclaré mardi Patrice Motsepe, le président de la CAF, lors d’une conférence de presse.

« Il faut mettre en place une commission pour enquêter immédiatement sur ce qui s’est passé et pour savoir qui était censé faire quoi et qui ne l’a pas fait, n’a pas rempli des obligations. Et nous voulons leur rapport d’ici à vendredi », a déclaré M. Motsepe.

Il a jugé « inexplicable » la décision de garder une des portes d’entrée fermée, qui est responsable selon lui de la bousculade mortelle. « Si cette porte avait été ouverte comme elle aurait dû l’être, nous n’aurions pas eu le problème que nous avons à présent, ces pertes de vie. Qui a fermé cette porte ? Qui est responsable de cette porte? », s’est-il interrogé.

« Ce n’est qu’après le rapport détaillé qu’on prendra la décision de retourner ou non à Olembé », le plus grand stade du pays, bâti pour l’occasion et où sont prévues une demi-finale jeudi et la finale le 6 février, a-t-il prévenu.

« Il y aura une tolérance zéro » pour des situations « qui pourraient entraîner des blessures et des décès au stade », a prévenu le chef du foot africain.

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