Issu du programme de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables dans les pays à faible revenu (SREP) et des Fonds d’investissement climatiques (FIC), ce financement contribuera à la réalisation des objectifs du PAPERM à savoir, entre autres, l’amélioration des cadres politique, stratégique, réglementaire et institutionnel pour la valorisation des énergies renouvelables, indique un communiqué de la BAD rendu public, jeudi, dans la métropole ivoirienne.
D’une durée de 3 ans et destiné à couvrir l’ensemble du territoire malien, le PAPERM ambitionne également de renforcer les capacités des acteurs nationaux ainsi que la gestion des connaissances, d’améliorer la communication et le plaidoyer en faveur des énergies renouvelables, et de renforcer le système de suivi et d’évaluation des énergies renouvelables
"La Banque a participé activement à la préparation du plan d’investissement SREP au Mali", a déclaré à cette occasion, Alex Rugamba, directeur du Département de l’énergie, de l’environnement et du changement climatique de la BAD, faisant observer que cette institution financière panafricaine "assurera la mise en œuvre de trois des quatre projets qu’il contient, dont le projet PAPERM".
Et de poursuivre qu’avec ce projet, la BAD souhaite accompagner le Mali dans la transformation de son secteur énergétique et consolider l’environnement nécessaire à la mise en œuvre d’investissements futurs dans les énergies renouvelables.
En chiffres, le projet PAPERM, dont le budget global est estimé à 2,602 millions de dollars EU, bénéficie en outre, d’un don de 530.000 dollars EU du SEFA. Le projet sera ainsi cofinancé par divers fonds climatiques gérés par la BAD, stimulant la synergie entre ces différents instruments de financement.
Bénéficieront également du projet, la Direction nationale de l’énergie et les autres institutions du secteur au Mali, ainsi que les investisseurs privés et publics, qui profiteront de l’amélioration des cadres stratégique, juridique et réglementaire, note la BAD dans son communiqué.
Il est à noter que le Mali dispose d’un fort potentiel en énergies renouvelables, très peu exploité à ce jour. Le cadre stratégique de croissance et de réduction de la pauvreté 2012-2017 prévoit pourtant ‘de faire des énergies renouvelables la principale source énergétique du pays », rappelle-t-on de même source.
C’est dire que le projet PAPERM s’inscrit dans la droite ligne des orientations de la Stratégie nationale pour le développement des énergies renouvelables, qui a pour objectifs spécifiques de promouvoir une large utilisation des technologies et équipements liés au secteur des énergies renouvelables, de développer la filière du biocarburant, de créer les meilleures conditions d’une pérennisation des services de ce même secteur, et de rechercher des mécanismes de financement durables et adaptés.