"Nous sommes convaincus que nous aurons un marché intégré et commercialement viable à la fin de cette année", a indiqué M. Muchanga, lors d’une conférence de presse, vendredi au siège de l’UA à Addis-Abeba, en Ethiopie, qualifiant toutefois de "très bas" le volume commercial actuel parmi les pays africains.
Selon lui, le Continent africain est actuellement situé "au bon endroit et à la cible" pour réaliser les objectifs majeurs du Pacte phare de la zone de libre-échange, assurant que le bloc panafricain aspire à créer un marché continental unique pour les biens et services, avec la libre circulation des personnes et des capitaux.
Le commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’UA a estimé que cette zone de libre-échange allait offrir de "nouvelles opportunités" de progrès à l’Afrique et que ceci était en train de s’accomplir grâce à la forte volonté politique des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’UA.
"Nous créons cette zone de libre-échange pour renforcer l’Afrique et non pas l’affaiblir", a-t-il dit, en marge de la 31 ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) qui a débuté ses travaux, vendredi, avec la participation des ministres des Affaires étrangères et d’autres ministres désignés par les gouvernements des Etats membres de l’Union africaine, préparatoire au 29ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA (3 et 4 juillet), initié sous le même thème de la session de janvier dernier à savoir "Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse".