L’héritier de Naguib Mahfouz, Alaa El Aswany, dédicace son dernier opus ‘’Le Caire’’ au Salon du livre de Paris
Il est l’un des trente invités de marque du 30ème Salon international du livre qui s’est ouvert à Paris vendredi et auquel participent vingt-cinq pays. Samedi, il est celui aussi qui a enregistré la plus grande affluence lors de la dédicace de son dernier livre ‘’Le Caire’’ (Editions Actes Sud).
Avec ‘’L’immeuble Yacoubian’’, traduit en 18 langues, Cétait déjà le grand succès. Un roman qui vous saisit dès la première page et vous embarque pour un voyage au cœur de l’Egypte où les chemins du quotidien se croisent sur fond de corruption politique, de montée de l’islamisme et de fracture sociale profonde.
Sans "Le Caire", l’auteur décrit ans complaisance l’atmosphère foisonnante de la ville, le choc des générations et les mœurs qui se plient au fondamentalisme. "Tant que j’écrirai des romans sur la société égyptienne, je devrai vivre en son sein.", confesse volontiers Alaa Al Aswany.
Ce promeneur infatigable clame son amour pour Le Caire mais fait preuve d’une grande lucidité. Car l’exigence et la probité le gouvernent..
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Auréolé d’un succès planétaire en 2006 avec son "Immeuble Yacoubian", Alaa El Aswany, chirurgien dentiste de profession, publie ‘’Chicago’’ (2007), chronique de la vie d’émigrés égyptiens sur un campus américain le succès est encore au rendez-vous.
Parlant plusieurs langues, dont le français, l’anglais et l’espagnol, il reste cependant un authentique Egyptien profondément attaché à sa terre et à son fleuve nourricier, le Nil.
Après un séjour aux Etats-Unis où il a suivi ses études, il publie un premier recueil de nouvelles, suivi d’un second en 1998. En 2009, il interroge à nouveau son identité et ses racines dans le roman ‘’J’aurais voulu être Egyptien’’ où il dessine un riche portrait de la société égyptienne, tout en s’engageant pour le développement de la démocratie et de la liberté.