L’attentat de Marrakech n’entamera pas la détermination du Maroc à aller de l’avant dans le processus démocratique

L’attentat terroriste de Marrakech n’entamera nullement la détermination du Maroc à aller de l’avant dans le processus démocratique et à poursuivre la dynamique réformatrice initiée dans le Royaume, soulignent, samedi, les quotidiens nationaux.

"Condamnation unanime d’un acte lâche, odieux, abominable", titre, ainsi, +L’Opinion+ qui souligne que "cet attentat ne fera que renforcer l’unité des rangs et la mobilisation de l’ensemble des couches populaires pour combattre l’extrémisme, le fanatisme et le terrorisme".

"Le peuple marocain ne peut tolérer à ce que l’on touche à sa sécurité et à sa stabilité et luttera par tous les moyens pour combattre le terrorisme", affirme l’éditorialiste, soutenant que "le Maroc est déterminé à poursuivre sa marche de développement, de la consécration de la démocratie et des droits de l’Homme".

"Il ne reculera devant aucun obstacle et relèvera tous les défis avec courage, fort de sa cohésion et de son unité nationale", affirme le quotidien.

Pour sa part, +Al Bayane+ écrit que l’attentat de Marrakech "est tout simplement un acte de pure barbarie", relevant que "l’agenda de celui ou ceux qui ont programmé cet acte criminel, ayant ciblé des civils innocents marocains et étrangers, est on ne peut plus clair. Il faillait faire un coup d’éclat afin d’apporter la preuve que le Maroc ne pouvait rester indemne de cette vague de violence qui secoue certains pays du monde arabe".

Sous le titre "Un acte barbare", l’éditorialiste souligne que "la programmation de ce forfait, d’une lâcheté exemplaire, a été faite de telle manière à faire éclat juste après que des événements fondateurs d’une nouvelle dynamique aient lieu", ajoutant que "ce n’est pas un terrorisme importé, quand bien même immanent, qui fera en sorte que le Maroc puisse se détourner de son destin, celui d’une société ouverte, tolérante et digne de ses citoyens".

"Inadmissible, intolérable, horrible, tous les qualificatifs ne suffisent pas à décrire l’indignation" suscitée par l’attentat de Marrakech, écrit +Le Matin du Sahara et du Maghreb+, soulignant que "l’odieux acte de Marrakech ne porte pas de nom, comme à l’accoutumée. Mais il porte la marque indélébile de l’hostilité à notre pays, à nos institutions et à notre culture".

"Nous résisterons encore à la malveillante et criminelle volonté de détruire notre idéal, de s’en prendre à notre pays, à ses institutions et à ses populations. Nous résisterons aux tentatives affichées désormais de nous diviser et de nous mettre les uns contre les autres", ajoute le quotidien.

"Les commanditaires et les exécuteurs du crime de Marrakech ne sauront jamais à quel point les Marocains, toutes tendances confondues, résisteront pour défendre leur pays", affirme l’éditorialiste.

Sous le titre: "Au grand dam des nervis et de leurs commanditaires", +Libération+ s’interroge: "Quelles croyances, quel culte, quelle idéologie pourraient inspirer à quelques énergumènes que ce soit de tuer et de mutiler des innocents dont le seul tort est d’aimer la vie, de vouloir la prendre à bras-le corps et la respirer à pleins poumons ?".

Et l’éditorialiste d’affirmer que "s’ils comptent contrecarrer le projet de réformes, ils auront mal calculé leur coup. Le Maroc, dans toutes ses composantes, est plus déterminé que jamais. Déterminé, surtout, à en découdre avec ceux animés de visées rétrogrades et de toute une culture de la haine".

Même son de cloche chez +Al Alam+ qui écrit, dans son éditorial, que ce qui s’est passé à Marrakech est "un acte criminel haineux" contraire aux valeurs de pluralisme, de différence, d’ouverture, de tolérance et de cohabitation auxquelles le peuple marocain demeure attaché, insistant sur la nécessité "d’agir avec beaucoup de professionnalisme face à cet acte terrifiant sans se laisser aller derrière des jugements préétablis".

Dans son éditorial, +Assabah+ souligne "qu’il est certain que ceux qui ont planifié et perpétré cet acte sont conscients du timing, et croient à tort que cette attaque barbare va barrer la route devant le processus de réformes".

Et le quotidien de réaffirmer que le terrorisme n’entamera pas la volonté des Marocains à poursuivre l’édification de l’Etat de droit et des institutions.

+Bayane Al Yaoum+ écrit, pour sa part, que l’attentat terroriste sanglant perpétré à Marrakech est un acte barbare et condamnable qui nous rappelle que "notre pays est visé pour ses choix sociétaux, sa démocratie et sa modernité", ajoutant que cet attentat vise à porter atteinte aux réformes initiées par le discours royal du 9 mars et à la stabilité du pays, ainsi qu’à la dynamique démocratique que connaît le Royaume et qui le distingue de son environnement maghrébin et arabe.

Les Marocains doivent être unis face à ces criminels, ainsi que face à tous ceux qui optent pour l’extrémisme, le fanatisme et la haine, poursuit le quotidien.

+Rissalate Al Oumma+ indique que cet attentat terroriste intervient en pleine mobilisation nationale pour l’édification d’un modèle démocratique marocain et en pleine dynamique sociétale marquée par le débat sur les réformes constitutionnelles et la consécration des droits de l’Homme, soulignant que cet acte est une tentative désespérée de ses commanditaires, dont le seul motif est de porter atteinte à la détermination du Maroc à aller de l’avant dans ce processus.

L’éditorialiste insiste, dans ce sens, sur la volonté irréversible du peuple marocain de lutter contre le terrorisme et d’immuniser le pays ainsi que son projet sociétal démocratique moderniste contre tout complot des extrémistes et des terroristes.

+Al Mounaâtaf+ qualifie de "lâche" l’attentat de Marrakech qui vise à saper le processus de réformes politiques et constitutionnelles engagé dans le Royaume, estimant que les commanditaires de cet acte ignoble, qui voulaient faire ralentir le train de réformes, n’entameront pas la volonté du Maroc de poursuivre sa marche sur la voie de la démocratie et de la modernité.

+Al Haraka+ écrit, pour sa part, que cet attentat voulait nuire à l’image du Maroc engagé dans un processus de réformes initié après le discours royal du 9 mars dernier, affirmant que cet attentat ignoble n’ébranlera pas la volonté du Royaume de maintenir le cap et de poursuivre les chantiers de grandes réformes initiées durant la dernière décennie.

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