Le Vice-Premier ministre syrien chargé des Affaires économiques, Kadri Djamil, avait déjà déclaré le 3 août à la presse avoir obtenu un accord avec la Russie pour exporter son brut en échange d’essence et de gazole. (Voir )
"C’est un accord de principe qui a été trouvé au cours de notre dernière visite", a déclaré Djamil au cours d’une conférence de presse, après s’être entretenu avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
"Nous devons trouver une voie alternative. Je pense que, dans un avenir proche, nous allons achever la phase préparatoire et passer à l’accord proprement dit pour les livraisons de pétrole et de produits pétroliers", a-t-il ajouté.
Il n’a pas caché que les sanctions adoptées par les Etats-Unis et l’Union européenne, qui a interdit tout investissement des entreprises européennes dans l’industrie pétrolifère et toute importation de pétrole syriens, touchaient l’économie syrienne.
Deux délégations syriennes différentes se sont rendues à Moscou ce mois-ci afin d’y négocier une aide économique cruciale, dont un prêt, mais Kadri Djamil a dit qu’il était trop tôt pour donner des détails sur un éventuel crédit.