"Le vice-président américain doit (…) venir en Turquie le 24 août avec la délégation américaine", a déclaré M. Yildirim à un groupe de journalistes, selon le site internet de la chaîne CNN Turk.
"L’élément principal dont dépend l’amélioration de nos relations avec les États-Unis est l’extradition de Gülen, où il n’y a pas de place pour la négociation," a-t-il encore dit.
Le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusolgu, a assuré vendredi qu’Ankara avait reçu des "signes positifs" de la part des Etats-Unis sur sa demande d’extradition.
La Turquie demande avec insistance depuis le putsch raté du 15 juillet à Washington l’extradition de l’ex-imam turc, bête noire du président Recep Tayyip Erdogan, et a reproché amèrement jusqu’ici aux Etats-Unis de ne montrer aucun empressement à se saisir de la demande d’extradition.
Les Etats-Unis ont demandé à Ankara de fournir des "preuves" plutôt que des "allégations" contre le prédicateur exilé en Pennsylvanie depuis 1999, qui a démenti tout rôle dans le coup de force ayant ébranlé le pouvoir.
Avec AFP