"Je me rendrai au Liban le 11 et 12 juillet prochains, je ferai le tour de l’ensemble des partis avec l’espoir d’être utile pour qu’enfin une solution politique voit le jour et que le Liban se dote d’un président", a déclaré M. Ayrault lors d’une conférence de presse à l’issue d’un entretien avec son homologue saoudien Adel al Jubeir.
La présidence de la République au Liban est vacante depuis le 25 mai 2014, faute d’un accord entre les différents partis. le chef de la diplomatie saoudienne a de son côté accusé le Hezbollah chiite pro-iranien d’être responsable du blocage. "C’est lui et ses alliés qui ont bloqué la situation, ils travaillent dans l’intérêt de l’Iran, pas de celui du Liban", a déclaré M. al-Jubeir, dont le pays a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran au début de l’année.
Les institutions politiques libanaises sont paralysées notamment en raison des antagonismes suscités par la guerre en Syrie voisine entre partisans du régime de Bachar al-Assad, dont le Hezbollah, et les détracteurs du pouvoir de Damas.
Plusieurs attentats suicide menés par des kamikazes ont tué au moins cinq personnes lundi dans un village à majorité chrétienne proche de la Syrie.
Le Liban accueille plus d’un million de réfugiés syriens, soit près d’un quart de sa population de quatre millions avant la guerre.
AFP