Emmanuel Macron veut faire de 2026 une « année utile »

Dans son allocution du Nouvel An, mercredi soir, le président français Emmanuel Macron a évoqué plusieurs « grands chantiers » à venir, comme les réseaux sociaux, la fin de vie et la mise en place du service national volontaire.

Le chef de l’Etat a assuré qu’il ne céderait pas à l’immobilisme et a promis une année 2026 « utile », placée sous le signe de l’action.

Alors que la France entame la nouvelle année sans budget de l’Etat pour 2026, le président a jugé « indispensable » que le gouvernement et le Parlement s’attellent, « dès les premières semaines de l’année », à « bâtir des accords » pour « doter la Nation d’un budget ». Le projet de loi de finances, dont l’examen au Parlement n’a pu être achevé avant le 31 décembre, doit revenir à l’Assemblée à partir du 8 janvier en commission.

Alors que doit s’ouvrir la campagne pour la prochaine élection présidentielle à la fin de l’année 2026, Emmanuel Macron a tenu à rappeler que ce serait « la première » à laquelle il « ne participerait pas depuis dix ans ». Pour autant, le locataire de l’Elysée a assuré qu’il ferait « tout pour que l’élection présidentielle se déroule le plus sereinement possible, en particulier à l’abri de toute ingérence étrangère ».

En attendant, le chef de l’Etat a déclaré qu’il serait « jusqu’à la dernière seconde au travail, tâchant chaque jour d’être à la hauteur du mandat » que les Français lui ont confié. Alors que sa cote de popularité n’a jamais été aussi basse, il a ainsi écarté la possibilité d’une démission, voire d’une présidentielle anticipée, que son ancien Premier ministre Edouard Philippe avait réclamée en octobre.

Emmanuel Macron a par ailleurs tenu à rappeler que « la guerre continue de sévir sur le sol européen avec une intensité particulière » depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022. « Nous assistons au retour des empires, à la remise en cause de l’ordre international, à un monde de guerres commerciales, de compétitions technologiques, souvent d’instabilité », a regretté le président.

Il n’a, en revanche, pas eu un mot sur l’éventualité d’un accord de paix entre Kiev et Moscou, négocié ces dernières semaines sous l’égide des Etats-Unis et du président américain, Donald Trump.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite