Clinton a rencontré Mohammed Magarief, président du Congrès national libyen et de facto chef de l’Etat, qui lui a transmis ses excuses personnelles pour la mort de l’ambassadeur Chris Stevens et celle de trois autres Américains le 11 septembre dans des manifestations provoquées par une vidéo islamophobe.
Un haut responsable américain a indiqué que Clinton avait examiné avec son interlocuteur l’aide américaine à la Libye afin d’assurer un contrôle sur les armes chimiques et les autres armements et d’encadrer les milices dont le nombre s’est multiplié depuis la chute de Mouammar Kadhafi.
Le gouvernement libyen tente actuellement de reprendre le contrôle sur des groupes armés qui se sont développés dans le vide laissé par la mort de Kadhafi. L’armée a ainsi démantelé deux puissantes milices, Ansar al Charia et Abou Slim, présentes à Bengahzi dans l’est du pays.