Le Hamas a remis à Israël, lundi 13 octobre, par l’intermédiaire de la Croix-Rouge les vingt otages vivants devant être libérés.
Eitan Mor, Gali et Ziv Berman, Matan Angrest, Omri Miran, Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohelont d’abord été libérés dans un premier groupe. « Avec leur libération et celle à venir ce matin des treize autres otages, la paix devient possible pour Israël, pour Gaza et la région », a réagi le président Emmanuel Macron sur X(Nouvelle fenêtre).
Au total, 48 otages israéliens, dont 20 encore vivants, doivent être libérés en vertu d’un accord de cessez-le-feu en place depuis quatre jours.
En échange, l’Etat Hébreux doit libérer 250 « détenus pour des raisons de sécurité » et 1 700 Palestiniens arrêtés à Gaza. Ils ne seront libérés qu’une fois tous les otages reçus, a précisé une porte-parole du Premier ministre israélien.
Le président américain Donald Trump est arrivé en Israël lundi matin. Il doit rencontrer les familles des otages, puis prononcer un discours devant la Knesset, le parlement israélien à Jérusalem.
« Nous pensons tous que cette libération est le fruit de son engagement notamment par rapport au Premier ministre israélien pour qui la libération des otages était secondaire par rapport à ce qu’il voulait faire avec le Hamas », affirme l’avocat international, David Sprecher.
Sommet pour la paix
Les présidents égyptien Abdel Fattah al-Sissi et américain Donald Trump doivent par ailleurs présider, ce lundi à Charm el-Cheikh, en Egypte, un « sommet pour la paix » à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Le sommet vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale », a annoncé samedi la présidence égyptienne au deuxième jour de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Un « document mettant fin à la guerre dans la bande de Gaza » doit être signé pendant le sommet, a assuré dimanche le ministère des Affaires étrangères égyptien dans un communiqué.
Le Hamas a appelé lundi le président américain Donald Trump et les médiateurs à faire en sorte qu’Israël ne reprenne pas la guerre
