Ce variant qui ne présente pas un danger supplémentaire reste cependant difficilement détectable, selon la DGS qui a confirmé l’alerte donnée par l’agence régionale de santé sur l’apparition d’un variant « breton » du Covid-19 dans un hôpital dans les Côtes-d’Armor.
Un foyer épidémique a été détecté dans l’établissement hospitalier à la fin du mois de février. Le 13 mars, 79 cas ont été identifiés et huit personnes, au moins, seraient porteuses de ce variant « breton » identifié grâce à un séquençage.
« Les premières analyses de ce nouveau variant ne permettent de conclure ni à une gravité ni à une transmissibilité accrues par rapport au virus historique », a affirmé la DGS qui a prévenu, toutefois, de la possibilité que ce variant échappe aux tests de dépistages classiques.
Selon les autorités, il est important de placer ce variant « sous surveillance » de l’Organisation mondiale de la santé, comme les variants britannique, brésilien ou sud-africain.
« Des investigations approfondies sont en cours, afin de mieux connaître ce variant et son impact. Des expérimentations vont également avoir lieu afin de déterminer comment ce variant réagit à la vaccination et aux anticorps développés lors de précédentes infections », a expliqué la Direction générale de la santé.
Au niveau local, un système de surveillance a été mis en place et la direction générale de la santé a prévenu l’ensemble des établissements de santé et des professionnels de santé afin de les sensibiliser à la surveillance de ce variant.
L’apparition de variants du coronavirus est un processus naturel, puisque le virus acquiert des mutations au fil du temps, pour assurer sa survie.
À ce stade, trois variants dans le monde sont considérés comme particulièrement préoccupants: le variant britannique, le variant sudafricain et le variant brésilien.