La motion transpartisane n’est pas parvenue à réunir les 287 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement, récoltant 278 voix favorables lors du vote à l’Assemblée nationale.
Le vote d’une deuxième motion de censure, présentée par le Rassemblement national (RN- extrême droite), a débuté immédiatement.
Les oppositions ont annoncé recourir au Conseil constitutionnel pour invalider la réforme.
Selon les médias, la présidente de l’Assemblée nationale a transmis ce lundi la demande de référendum d’initiative partagée déposée par les communistes.
Cette procédure permet la possibilité d’organiser une consultation populaire sur une proposition de loi « à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement », soit au moins 185 des 925 parlementaires (577 députés, 348 sénateurs). 252 parlementaires l’ont signée.
Elle doit désormais être « soutenue par un dixième des électeurs », soit 4,87 millions de personnes, dont les signatures doivent être recueillies dans un délai de 9 mois.
Selon les analystes, la France risque un “embrasement social” et une “radicalisation” du mouvement social opposé à cette réforme, outre le risque d’un “enlisement politique”.