Édouard Philippe : « Personne ne veut revenir sur la décentralisation »
Devant plus d’un millier d’élus, le chef du gouvernement s’est attaché à répondre point par point aux inquiétudes des élus locaux.
« Le lien indispensable qui doit se tisser entre nous a été distendu, je ne crois pas qu’il ait été cassé », a-t-il fait valoir, soulignant qu’« on ne peut réparer le pays sans travailler en confiance avec les collectivités ». Devant plus d’un millier d’élus, le chef du gouvernement s’est attaché à répondre point par point à l’appel en faveur des libertés locales lancé mercredi par les trois grandes associations d’élus – Régions de France, Assemblée des départements de France (ADF), Association des maires de France (AMF).
« Je ne nie pas l’ampleur des efforts que l’État vous demande », mais « mon objectif et de faire en sorte que le cap fixé par le président de la République soit tenu », notamment en matière de maîtrise des dépenses, a-t-il dit. Il a insisté sur sa volonté d’« améliorer » les dispositifs mis en place, comme les contrats financiers avec l’État ou le fonctionnement de la Conférence nationale des territoires (CNT), vivement critiqués par les élus. Le Premier ministre était très attendu par les élus locaux, qui ont exprimé, toutes tendances politiques confondues, leur « profond malaise » de n’être pas écoutés ni même consultés sur des politiques qui les concernent directement.