Donald Trump accusé d’agression sexuelle, une ex-employée sort du silence
Jill Harth avait porté plainte contre le candidat républicain à la Maison Blanche en 1997. Elle se confie aujourd’hui sur cette tentative de viol présumée.
« Il m’a poussée contre le mur de la chambre, m’a tripotée et a de nouveau essayé de soulever ma robe. J’ai dû lui dire : ‘Qu’est-ce que tu fais ? Arrête !’ C’était choquant de sa part de faire cela parce qu’il savait que j’étais en couple avec George et il savait qu’il était dans la pièce d’à côté avec les autres », a-t-elle raconté dans les colonnes du Guardian. Jill Harth avait déposé une plainte en 1997 avant de la retirer quelques jours plus tard. Traitée de menteuse par la famille Trump, elle a aujourd’hui décidé d’engager une avocate. « Personne ne m’a défendue, c’est pour ça que je prends la parole. Vous pouvez me croire ou non, mais j’ai vécu un enfer et je dois le revivre aujourd’hui », a déclaré Jill Harth.
Trois victimes ?
Une prise de parole qui tombe mal pour le candidat républicain à la Maison Blanche, qui tente, après plusieurs mois de provocations, d’édulcorer ses discours pour fédérer le plus d’Américains possibles autour de sa candidature. D’autant que ce cas pourrait ne pas être isolé. Fin juin, le Huffington Post américain évoquait la présence dans un dossier sur une inconnue qui aurait porté plainte contre Donald Trump en 1994 pour viol, alors qu’elle n’était âgée que de 13 ans au moment des faits.
Deux affaires qui viennent s’ajouter aux confessions de la première femme de Donald Trump, Ivana Trump, dans un livre, dans lequel elle décrivait certains de leurs rapports sexuels en expliquant qu’elle s’était « sentie violée ». A court terme, cela pourrait bien embarrasser le candidat républicain dans sa course à la Maison Blanche.
Source Le Point