Un communiqué du ministère italien de la Santé a expliqué l’agence italienne des médicaments (AIFA) "a décidé qu’il était nécessaire de procéder à de nouvelles vérifications concernant la qualité et la sûreté" de ce lot de vaccins qui pourrait en effet "produire des effets collatéraux et des réactions non désirées". Le pays ne se contente donc pas des documents fournis par le laboratoire pharmaceutique qui assure de la sûreté et de l’efficacité de ses vaccins.
La responsable communication chez Novartis, Marie-Liesse Le Corfec, a ainsi déclaré au Figaro que "les particules observées dans les seringues sont des protéines agglutinées". Elle précise qu’il s’agit "d’un phénomène qui arrive parfois sur des produits biologiques sans que cela ne porte à conséquence. Nous avons fourni aux autorités italiennes des résultats d’études cliniques récentes le prouvant".
Le laboratoire a par ailleurs expliqué que "le lot [de vaccins] en question [qui] avait un problème […] a été identifié et stoppé et n’a pas été distribué". Habituellement, les vaccins sont fabriqués en Italie puis livrés en Europe et en Asie.