La technique repose sur l’utilisation de liquides ioniques (des sels fondant en dessous de 100 °C) pour transformer les tissus biologiques en un état vitreux et transparent.
Comprenant des scientifiques de l’Hôpital Chaoyang de Beijing, du Premier Hôpital de l’Université médicale du Shanxi, de Beijing Qingzhun Medical Technology Company et de l’Université Fudan, l’équipe de recherche a testé la méthode sur plusieurs organes de souris (cœur, foie, rate, poumons, reins et cerveau). Les organes sont restés transparents sans formation de cristaux de glace lors d’un stockage à -80 °C.
Les résultats montrent une amplification des signaux fluorescents de 2 à 30 fois par rapport à leur intensité initiale, permettant d’analyser la connectivité neuronale dans des échantillons de cerveau humain et de souris.
Selon les chercheurs, cette technique présente une transparence supérieure à celle de trois autres méthodes existantes, particulièrement aux longueurs d’onde courtes.
Et d’ajouter que les tissus traités dans le cadre de cette méthode conservent leur morphologie originale et peuvent être stockés à long terme à basse température, tandis que les méthodes actuelles peuvent causer une expansion ou contraction des tissus, modifiant leur structure, ou entraîner des dommages par cristallisation lors de la congélation.
L’équipe prévoit de poursuivre le développement de cette technique, dont les applications potentielles incluent la médecine de précision et le diagnostic médical.
