Selon le quotidien financier américain, les États-Unis s’inquiètent tout particulièrement des activités de la flottille de vedettes rapides contrôlée par les Gardiens de la révolution iranienne. Ces unités, qui peuvent être équipées de missiles, sont régulièrement confrontées aux bateaux de guerre des États-Unis et de leurs alliés qu’ils croisent dans le Golfe.
Ces derniers mois, un destroyer britannique a dû tirer des coups de semonce en direction de l’une de ces vedettes qui semblait prête à le percuter, selon le Wall Street Journal. Des avions de l’armée de l’air iranienne ont approché des unités navales américaines, fait également observer le journal.
Washington redoute que l’un de ces face-à-face ne débouche, suite à un malentendu, sur un conflit plus large aussi, des responsables américains envisagent de proposer à la République islamique d’établir un contact direct d’urgence, affirme le Wall Street Journal. Pour commencer, les responsables du Pentagone voudraient surtout davantage de contacts entre les marines nationales des deux pays, afin d’éviter toute possibilité d’erreur d’appréciation de part et d’autre.
Le Wall Street Journal n’est pas en mesure de certifier que cette proposition de « téléphone rouge » a été soumise – au moins de façon informelle – à Téhéran, mais le quotidien laisse entendre que si tel était le cas, c’est l’Irak qui aurait servi d’intermédiaire.