Benjamin Netanyahu réitère son opposition à un gel de la colonisation en Cisjordanie

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réitéré dimanche son opposition à un gel de la colonisation en Cisjordanie occupée réclamée par les Palestiniens pour faire avancer les négociations de paix parrainées par les Etats-Unis.

"Un gel ne changerait rien, nous avons déjà procédé à un gel dans le passé et cela n’a rien donné", a-t-il déclaré à la radio publique en allusion au gel partiel de 10 mois de la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie en 2010.

Selon des statistiques officielles israéliennes, le nombre de mises en chantier de logements dans les colonies juives de Cisjordanie a plus que doublé en 2013 par rapport à 2012.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé qu’il exigerait notamment un gel de la colonisation si les Etats-Unis proposent une prolongation des négociations avec Israël au-delà de l’échéance de fin avril.

Ces négociations, qui ont repris en juillet 2013 après près de trois ans de suspension, sont censées déboucher d’ici au 29 avril sur un "accord-cadre" traçant les grandes lignes d’un règlement définitif sur les questions les plus sensibles: les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens.

Le Premier ministre israélien a souligné qu’il avait évité, lors de sa rencontre la semaine dernière avec le président américain Barack, de s’engager à geler la colonisation.

Pour M. Netanyahu, cet "accord-cadre ne sera pas signé" par les deux parties. "Il ne s’agit que d’un document américain sur les positions américaines pour lancer des négociations. Si cet accord-cadre est présenté (par le secrétaire d’Etat américain John Kerry), mais je ne suis pas sûr que les Palestiniens l’acceptent, il faudra ensuite au moins un an de discussions".

Concernant la possibilité d’un retrait unilatéral de la Cisjordanie en cas d’échec des négociations, M. Netanyahu a relevé qu’il préfère ne pas recourir à ce choix, notant que le plan de désengagement de Gaza n’a pas assuré, jusqu’à maintenant, la stabilité et la sécurité d’Israël.

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