"Pour aider ces personnes à s’en sortir, la France ne peut plus continuer à cautionner et financer les pratiques de type psychanalytique dans le traitement de l’autisme", affirme le député, qui cite le chiffre d’un enfant sur 100 en France affecté par des "troubles du spectre autistique".
On estime qu’il y a en France plus de 400.000 personnes atteintes de syndrome autistique au sens large, selon la Haute autorité de santé (HAS). L’autisme a été désigné "grande cause nationale" 2012.
"Je m’indigne en constatant qu’en France ce sont les pratiques psychanalytiques généralisées dans nos établissements hospitaliers et médico-sociaux qui sont financées par l’Assurance Maladie", explique le député du Pas-de-Calais dans l’exposé des motifs de sa proposition de loi.
Daniel Fasquelle ajoute que "l’approche psychanalytique a été abandonnée depuis au moins 20 ans dans la plupart des pays occidentaux au profit de méthodes éducatives et comportementales".
La psychanalyse "ne figure dans aucune recommandation nationale ou internationale en matière d’autisme", écrit le député, alors que l’apport de "certaines techniques de rééducation spécifiques (outils de communication, méthodes éducatives, méthodes comportementales) a été démontré dans plusieurs études".