Attentat de Marrakech: Poursuite, le 20 octobre, des plaidoiries du parquet général et de la défense des parties civiles
La cour a écouté les plaidoiries de la défense des parties civiles, qui s’est prononcée contre l’application de la peine capitale à l’encontre des mis en cause et ce, à la demande des familles des victimes françaises de cet attentat, tout en requérant la condamnation de tous les accusés conformément aux requêtes du parquet général.
La défense des parties civiles, constituée d’avocats français et marocains, a condamné vigoureusement l’attentat contre le café "Argana", appelant à sanctionner sévèrement toute personne impliquée dans cette agression terroriste.
La cour a, par ailleurs, rejeté la mise en liberté provisoire demandée par la défense de cinq individus poursuivis dans cette affaire.
Les mis en cause sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour "constitution de bande criminelle en vue de préparer et de perpétrer des actes terroristes, meurtre avec préméditation, possession et fabrication d’explosifs, dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public par l’intimidation, la tenue de réunions publiques sans autorisation et l’exercice d’une activité au sein d’une association non-autorisée".
Perpétré le 28 avril dernier, l’attentat contre le café Argana, situé Place Jamaâ Lafna à Marrakech, avait fait 17 morts et 21 blessés, des Marocains et des étrangers.