Atteint du Covid, le président Tebboune transféré en Allemagne en jet privé français
Testé positif au Covid-19, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, testé positif au Covid-19, a été évacué, mercredi soir, en jet privé vers l’aéroport Konrad-Adenauer de Cologne/Bonn, en Allemagne, pour y être pris en charge médicalement. L’hospitalisation du président arrive à un moment politiquement critique pour l’Algérie.
« Ce n’est pas un appareil de la flotte gouvernementale qui a transporté le chef de l’Etat, mais un jet de la société française Airlec Air Espace, Selon les informations d’Africa Intelligence.
Dépêché de Bordeaux, l’avion peut embarquer des équipements médicaux de pointe, et notamment des respirateurs, indispensables pour la prise en charge des patients atteints de Covid-19. L
« Le recours à cet appareil n’est pas bon signe », précise la publication, indiquant que le Groupe de liaisons aériennes ministérielles (GLAM) possède plusieurs avions médicalisés, qui avaient notamment assuré les hospitalisations à répétition de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika en France.
Mais, poursuit Africa Intelligence, aucun n’a été jugé suffisamment bien équipé pour assurer le transfert en Allemagne d’Abdemadjid Tebboune, pourtant présenté comme destiné à effectuer un simple « examen médical approfondi ».
Le chef de l’Etat s’était mis à l’isolement le 24 octobre après l’apparition d’un cluster à la présidence – le deuxième au sommet de l’Etat, après celui du ministère des affaires étrangères – puis avait été admis à l’hôpital militaire d’Aïn Naadja à Alger, le 27 octobre.
Pour Africa Intelligence, l’hospitalisation du président arrive à un moment politiquement délicat : le référendum constitutionnel, qui doit avoir lieu ce dimanche 1er novembre, est l’une des pièces maîtresses de la stratégie mise en œuvre par Abdelmadjid Tebboune pour sortir définitivement du Hirak », un mouvement de contestation populaire inédit
« L’exécutif fait aussi face à une crise économique sans précédent, grevée par l’effondrement des prix du brut et la pandémie », conclut la publication.